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Horb Berlin Lauf

2 participants

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Horb Berlin Lauf Empty Horb Berlin Lauf

Message  MJ Dim 9 Oct - 17:00

Horb – Berlin Lauf
Du 04 septembre au 16 septembre 2011
(796 km – 10000 m D+ ?)


Etape 1 : Horb à Malmsheim (56,1 km )

Nous avons fait le voyage pour venir au départ, en deux jours et passé la nuit sur un parking d’autoroute très bruyant, pas de répit même la nuit.
Horb am Neckar est une jolie petite ville touristique, toute en couleur. L’animation se trouve de chaque côté de la rivière Neckar et dessus, on y pratique le canoë kayak. C’est le Week-end des floralies.
Le départ est donné à 9 heures, après avoir écouté la fanfare et un discourt en allemand bien-sur que je n’ai pas compris. J’avais hâte de partir. Dans les premières côtes Eike me fait signe de ne pas courir, je tente de lui expliquer qu’il n’y a pas de problème à ce que je coure dans la côte, je viens de faire la Transe Gaule mes jambes sont en forme. Elle à fait le Spartatlhon et la Transe europe 2009, elle sait de quoi elle parle et je regrette de ne pas pouvoir plus communiquer avec elle (barrière de la langue). Je reste tout de même prudente, enchainer autant d’étapes c’est nouveau pour moi. Fred est souvent avec moi, nous courons sur une piste cyclable, traversons villages et forêts. Le clocher d’une église en céramique ou en tuile, est tout vert. Les maisons type de la forêt noire, sont colorées avec des colombages et des volets de toutes les couleurs. Une prédominance pour le bleu. Elles sont assez imposantes, les toitures sont très hautes, dans les jardins il y a des nains de jardin (comme il se doit), à certain endroits on dirait une crèche de nains. Une dernière montée raide et c’est l’arrivée. Je suis surprise, je pensais qu’il restait encore un kilomètre. Quelques coureurs sont là pour applaudir. Je pense au repas, j’ai faim, la réponse ne tarde pas à venir, c’est à 18h15 et ici, donc pas de déplacement.



Etape 2 : Malmsheim à Frankenbach (60 km )

Le repas a été copieux et à l’heure, c’est l’exactitude allemande. Cela permet de se coucher tôt, je dors comme d’habitude par épisode, l’essentiel c’est que quand je me lève je sois en forme, c'est-à-dire à 4h30. Les autres coureurs se sont levés à 4 heures, l’avantage du camping-car c’est que je n’ai pas les affaires à ranger pour les mettre dans le camion. J’arrive avec mes gamelles pour le petit déjeuner, ce matin il n’y en avait pas besoin. C’est très complet chez les allemands, avec un choix de charcuteries. Nous partons à 6 heures, il fait nuit, mais nous n’avons pas besoin de frontale. Une première partie sur piste cyclable, il y en a beaucoup en Allemagne. Au milieu de la piste il y a des oies, des canards, tout juste s’ils se poussent pour me laisser passer. Je remarque deux beaux cygnes, j’ai toujours aimé les cygnes, je les trouve élégants. A droite une série d’escaliers très raides, qui montent je me demande ou ?, plus loin ils débouchent à de petites maisons. Deux crias (bébé alpagas), de couleur sable ne sont pas effrayés par mon passage. Les villages sont assez rapprochés, dans l’un deux la coureuse allemande aux pieds nus, sauf qu’aujourd’hui, elle a des chaussons. Je la trouve en train de retirer de l’argent et de téléphoner, je me suis dit qu’elle était en train d’abandonner en la voyant boiter, ce qui était le cas. Je croise une antiquité de tracteur, très bien entretenu, datant du début de l’ère de l’automobile. J’ai eu un petit coup de blues, mais quand je me suis aperçu que je m’étais trompée dans les kilomètres et qu’il ne me restait à faire plus que 12 kilomètres, je me suis sentie beaucoup mieux. JB partit dans le 2ème groupe, c'est-à-dire une demi- heure plus tard, me remonte. Mais comme je me le suis déjà dit ce matin avec Carmen, qui était venue faire quelques bornes avec nous, il ne faut pas que je coure longtemps avec eux, ils vont trop vite pour moi. Et je termine doucement.



Etape 3 : Frankenbach à Assamstadt (65,9 km )

Sur le début de l’étape, je suis à l’arrière avec Hanz. Nous traversons une grande zone industrielle, puis le calme et la piste cyclable. Après une montée, je me fais plaisir dans la descente. Au ravitaillement 2, Connie arrive dégoulinante de sueur, son mari qui tient le ravitaillement la calme. Elle abandonnera quelques jours plus tard. C’est une étape de bosses et j’adore ça. Le village d’Eichach est bien équipé en panneaux solaires. Je fais route avec Mike, nous faisons le Yoyo. En haut d’une dernière bosse, il y a une vue à 360°.
Mike est à quelques mètres devant moi, il m’attend et nous passons la ligne d’arrivée ensemble. Jean-Louis a installé mon lit comme tous les jours, pour la sieste, avec le groupe des français. C’est un moment très agréable, de détente, on discute, on dort. Mais ce jour là j’ai eu droit de la part d’un coureur allemand, à quelques réflexions du style que je courais trop vite et que je n’irai pas à Berlin. En fait, je pense que si c’est le cas, c’est mon problème.



Etape 4 : Assamstadt à Ochsenfurt (57,3 km )

La journée s’annonce pluvieuse, ce matin j’ai du mal à démarrer et je suis avec Fred, puis seule. Je passe une jolie petite ville, j’ai du mal à retenir les noms. Les clochers ont des formes originales. Après avoir échangé mon vêtement de pluie par un coupe vent, je me prend une bonne averse. Je suis trempée, Jean-Louis va bien passer par là et me redonner un vêtement de pluie. Pas de Jean-Louis, mais je n’ai pas froid, tant que je cours. Après le ravitaillement 4,, je suis plutôt étonnée de passer Elke, puis Pétra et pour finir Connie, d’autant plus que ce matin je suis partie dans le 2ème groupe et donc une demi-heure plus tard. 20 kilomètres de piste cyclable, c’est très long. La fin c’est un vrai labyrinthe en ville. Jean-Louis est étonné de me voir déjà, je me dis qu’il va falloir que soit prudente si je veux voir Berlin.
Nous avons été invité par la mairie d’Ochsenfurt, à visiter la mairie, nous les français nous attendions un pot, comme sur la Transe gaule, il n’est jamais venu. Sur la place un spectacle d’enfants en notre honneur. Sur le toit de la mairie, toutes sortent de sculptures animées, même un squelette. Pour marquer les heures des têtes de bois sortent des fenêtres. Je n’ai pas eu le temps de tout mémoriser. Un discours de plus ou je ne comprends rien, à priori cette ville ne souffre pas du chômage, elle a beaucoup d’industries et notamment industries laitières.



Etape 5 : Ochsenfurt à Hassfurt (68,2 km)

Je suis partie à nouveau une demi-heure plus tard, nous sommes que deux filles, dans ce groupe. Pendant une vingtaine de kilomètres j’ai couru de temps en temps avec Cornélia, elle sera première de la course. Nous essayons de discuter, ce n’est pas facile l’allemand pour moi, et mon anglais est limité. Elle me dit avoir mal derrière la cuisse. Nous traversons une petite ville en bord de rivière. Des oies, des canards sont sur les berges.. Des villages avec d’affreuses églises jaunes. Il y a pas mal de circulation automobile. Je dépasse Philou et JB, je pensais courir avec eux. Toujours mon angoisse d’aller trop vite et de ne pas repartir demain. Au dernier ravitaillement, celui de Helmut, il y a des pommes de terre cuisinées, elles sont très bonnes. J’ai un peu de mal à retenir le prénom des ravitailleurs, mais ça vient. Ce soir Ingo nous a réunis, afin de nous parler de la Transe Europe et de faire un peu plus la connaissance des coureurs et accompagnateurs français.



Etape 6 : Hassfurt à Hildburghausen ( 61,4 km )

C’est très humide et ce matin je suis partie à nouveau avec le 2ème groupe et ça sera le cas tout le reste de la course. Je chauffe doucement et reste à l’arrière une demi-heure. Je vois au loin la Brésilienne Zilma, qui est hors course. Elle n’a commencé la course qu’à partir de la 5ème étape. Elle a eu quelques problèmes avec ses bagages et n’a pas pu être au départ le jour J. A priori elle est un peu novice en la matière, en allant bien trop vite pour une course par étape. Hier elle a fini avec les premiers et aujourd’hui avec la dernière Sigrid. La course par étape ne laisse rien passer, mais il faut bien apprendre. Les maisons des villages traversés sont recouvertes d’ardoises, elles ont un aspect très sombre, Nous sommes dans l’ex-Allemagne de l’est. Bien souvent les villages sont construits autour des fermes, sans pour autant qu’il y ait des commerces. Je remarque une croix faite de grillage et des restes de miradors. La dernière montée est rude, avec de petits cailloux, je fais attention ou je mets mes pieds. Trois coureurs me suivent dans la côte, ils me doublent dans la descente. Said à son tour me rejoint et nous terminons ensemble. Said parle très bien Français, il est notre traducteur.



Etape 7 : Hildburghausen à Witzleben ( 69,8 km )

Chaque jour j’ai de plus en plus de mal à me motiver, je n’ai pourtant mal nulle part, même pas une petite ampoule. Au départ de la Transe Gaule, je m’étais dit que je partais pour 31 étapes au lieu de 18 de la TG, afin d’être prête psychologiquement. Je me demande à quel moment ça va coincer, je vais plus vite que sur la TG. Je doute souvent de mes capacités, je suis comme ça. Aujourd’hui au départ il bruine, il ne fait pas froid, on attaque par une montée. Il y a beaucoup de brume dans la forêt, c’est lugubre. Je ne reste pas longtemps seule derrière, je discute un peu avec Philou et double Said, qui a vite fait de me distancer dans la descente, c’est un bon descendeur. Tous les jours il y a des rituels, d’abord je remonte Sigrid, puis les filles, Gégé. JB a du mal avec les côtes, ce n’est pas ce qu’il préfère. Je rejoins Gégé à Illinau, nous regardons passer le train, ça repose, puis chacun fait sa route. Après c’est le ravitaillement à Thomas, ou j’ai pris l’habitude de prendre une soupe avec des pommes de terre. Si je ne trouve pas ce qu’il me plait à manger au ravitaillement j’ai toujours sur moi des fruits secs, amandes, noisettes etc….Il me reste 25 kilomètres et j’en ai mare, Je mets mon MP3 et les côtes passent mieux. En haut d’une bosse, il y a une forte odeur de trèfles coupés, il fait chaud et je bois beaucoup. Je fini concentrée sur ma musique. Aujourd’hui Dietrich ne me doublera pas.



Etape 8 : Witzleben à Frohndorf ( 51,8 km )

Je n’ai pas envie d’y aller, alors quand cela m’arrive, je me dis que je vais faire une balade tranquille et du tourisme. Mon moral revient. Derrière moi il y a Fred et Hanz, les autres sont tous devant. Dans le virage je devine au loin Robert et Jos, surnommés Tic et Tac, ils ont fait presque toutes les étapes ensembles. Plus loin Cornélia, je ne les verrai plus après le ravitaillement 1. Je remonte Sigrid, il n’y plus de forêts, mais des champs et des villages avec des odeurs de lisiers. La brésilienne change de tenue tous les jours, elles sont très « olé –olé » et rien à voir avec nos habits de coureurs. Un grand champ, planté de Soucis, de couleur jaune, orangé. Je vois très loin, éoliennes, hautes cheminées et autoroutes. C’est plutôt plat, ça n’empêche pas quelques faux plats. Je double Pétra et Mike, il fait chaud et j’apprécie la petite brise pour finir cette étape.



Etape 9 : Frohndorf à Eisleben( 71,9 km )

Philou et moi nous faisons route ensemble, nous avons traversé une forêt vers le 26 ème kilomètre. Cornélia est derrière, c’est la première féminine au classement, loin devant moi. Le paysage est quelconque, quelques morceaux de route en pavés. Philou et moi avons mis de la musique, sur la piste cyclable nous courons côte à côte, la foulée est plus rapide. Arrivée à la ville étape Cornélia nous double et nous met 2 Minutes, qui ne vont rien changer au classement. Je pense au bon moment qu’elle a raté de finir avec nous main dans la main. Son mari me fait des excuses, je lui dis qu’il n’y a pas de problème pour moi, cela n’est pas bien grave.



Etape 10 : Eisleben à Schönebeck ( 67,3km )

A nouveau je suis partie avec pas envie de faire l’étape, je vais y aller doucement. Je vais essayer d’assurer ma 2ème place, Pétra depuis quelques jours court plus vite, pour qu’elle me passe devant il faudrait que je me blesse. Elle est à 5h30 derrière moi, donc j’y crois un peu, ça serait « la cerise sur le gâteau ». Le paysage n’est pas terrible, beaucoup de camions vont m’obliger à sauter dans les talus. Quelques portions de routes en pavés, des éoliennes à perte de vue et des autoroutes au loin. Les quelques villages traversés ne me distraie pas plus. Mon moral est en berne, je compte comme tous les jours les ravitaillements. Vers le 45ème kilomètre, je mets de la musique et le moral revient. Un petit chemin ombragé pour finir. Nos journées sont rythmées, courir, manger, dormir ….



Etape 11 : Schönebeck à Ziesar ( 59,1km )

Hier soir nous avons été réunis au sujet de notre arrivée à Berlin, Ingo veut que nous arrivions par ordre de classement.
L’étape d’aujourd’hui commence par une longue traversée de la ville, puis nous empruntons le pont qui enjambe l’Elbe. Plus loin un antique moulin à eau, de longues lignes droites, des tracteurs qui sont là pour la récolte du maïs. Quand ils sont sur la route, ils sont très impressionnants, ils roulent très vite. Devant il y a Richard, 75 ans, il se retourne souvent et quand il me voit arriver aux ravitaillements, il repart tout de suite. Je trouve extraordinaire cet esprit de compétition encore à cet âge. A priori les Allemands l’on plus que les français. Plus Richard avance plus il penche à droite, quelques fois il est dans les talus, je suis inquiète, puis il marche. Je le passe à 5 kilomètres de l’arrivée, sa femme va à sa rencontre, ce qu’elle fait tous les jours, c’est beau l’amour. Les derniers kilomètres se passent dans la circulation.



Etape 12 : Ziesar à Fichtenwalde( 54 km )

L’après midi quand j’arrive tout est planifié, 1, je mange, 2, je me douche, 3, Jean-Louis me fait des massages, 4, c’est la sieste avec les copains, suivi de quelques parties de rires.
J’ai chaussé de nouvelle chaussures, les autres elles avaient au moins trois mille kilomètres. Depuis quelques jours j’avais un peu mal aux talons, du peut-être au manque d’amorti de mes vieilles chaussures. J’ai besoin de quelques réglages de lacets avant de me sentir bien, plus de douleur aux talons. Nous traversons des forêts, de longues lignes droites monotones. Dans un champ énormément de chevaux, ils vont à l’abattoir, ça ne me réjouit pas. Après la soupe au riz de Thomas, je me sens un peu ballonnée, j’ai mangé trop vite. Au ravitaillement d’Helmut c‘est fini, je me sens à nouveau bien. Evald et moi nous repartons, Evald reste dans ma foulée, j’avance bien, les kilomètres passent vite. Après une montée, plus d’Evald, je termine les derniers kilomètres seule, Jean-Louis et JB sont là à l’arrivée.



Etape 13 : Fichtenwalde à Berlin-Tiergarten( 49,7 km )

Trois départs pour cette dernière étape, les moins rapides à 6 heures, moi à 6h30 et les plus rapides à 6h45. Je dois arriver après Cornélia et avant Pétra, mais notre Zilma qui n’a rien compris, va venir contrarier les projets de Ingo et arriver après Cornélia. A l’arrivée il n’y a presque personne, alors peu importe l’ordre.
Notre groupe part assez vite, je suis à l’arrière, il faut que je chauffe, puis je remonte. Du ravitaillement 1 de Nicole et Martine à l’arrivée, nous restons ensemble Pétra et moi. Nous échangeons quelques mots en anglais, mais nous sommes vite limitées, le reste du temps nous sommes silencieuses. C’est agréable de courir ensemble, nous empruntons une large piste cyclable dans la forêt, je devine qu’il y a beaucoup de circulation sur la route d’à côté.
La banlieue de Berlin est très verdoyante et entourée de lacs, avec des plages. Nous passons le mur d’est à l’ouest. Un monument est surmonté de deux lions dorés, ce n’est pas à mon goût. Nous passons sous la gare en travaux, j’avais craint le parcours dans Berlin, mais le fléchage est bon. Il faut faire attention à la traversée des carrefours et respecter les feux. Nous courons sur les trottoirs et non sur les pistes cyclables, qui sont encombrés de vélos, qui vont vite, nous ne les entendons pas arriver. Les immeubles sont récents, Berlin a été presque totalement détruit lors de la seconde guerre mondiale. Sur le trottoir d’une grande avenue, il y a une grande rangée d’ours, décorés de l’emblème de Berlin et des magasins. Il y a beaucoup de monde et nous nous frayons un passage. Le dernier ravitaillement est en pleine ville, il nous reste 5 kilomètres pour finir. Une envie pressante nous prend, nous faisons sur le trottoir, derrière une voiture, ça nous a fait rire. L’arrivée enfin un peu triste, les bénévoles, les accompagnateurs nous attendent à la porte de Brandebourg. Nous irons les rejoindre après nous être changé. Sigrid comme d’habitude arrivera plus tard. Avant la porte de Brandebourg, il y a des blocs rectangulaires, à la mémoire de l’holocauste.
A la porte de Brandebourg, un parti politique SPD (UMP allemande)est là pour nous accueillir, nous faisons quelques photos. On nous emmène en bus ou nous allons dormir, à 45 minutes de là. Nous avons deux heures devant nous, avant de repartir en sens inverse pour la remise des prix et le repas. Le discours politique du secrétaire d’état, nous passe complètement au dessus de la tête. On applaudit pour faire comme tout le monde, mais on a rien compris. Nous avons un diplôme et un trophée en guise de récompense. Un très bon repas nous est offert pour clore cette aventure.

Ce fut une course moins difficile que la Transegaule, moins conviviale aussi, mais peut être
est-ce simplement du à la barrière de la langue. Quoiqu’il en soit, une fois terminé, cela
m’a rassuré quant à la Transeurope. A bientôt pour de prochaines aventures……



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Horb Berlin Lauf Empty Re: Horb Berlin Lauf

Message  Admin Ven 14 Oct - 12:03

On dis que moi je suis fou mais toi comment fais tu pour enchaîner les courses comme çà??? Embarassed
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