6 jours d'Antibes du 5 au 11 juin

De plus en plus de coureurs à Antibes chaque année.
Je retrouve les copains et nous nous regroupons pour faire un campement.Il y a des tentes et des camping-car de partout. On nous prend pour une aire de camping-car, nous sommes obligés d'expliquer que c''est une course.
Difficile de se rappeler chaque heure, chaque jour. A Antibes c'est comme un Amters dans une roue, pendant 6 jours.Je ne sais plus à quel moment je suis sur la piste (roue) ou pas. Quand je n'y suis pas je dors (8 h sur 6 jours), je mange énormément et je me fais masser par Jean-louis, j'adore.
La météo est toujours difficile à Antibes, pluies, orages et chaleur en fin de semaine.
Mes trois premiers se sont bien passé (120 km, 110km, 100 km), je pouvais espérer faire les 600 km de mon objectif. Puis j'ai baissé dans mes tours. Tout de même, 2 objectifs réalisés sur 3.
552 KM, 10 bornes de plus que l'année précédente et un podium de 3 ème.
Un mois après l'ultra trace, je vais m'en contenter.
Demain je pars sur l'étoile savoyarde, mais ça c'est une autre histoire...
Bonnes vacances

Tu vas courir tout l'été si çà continue comme çà

Tu vas aussi refaire la Transgaulle cette année?

Voilà l'étoile savoyarde c'est fait!
Dans 6 jour c'est l'intégrale de Gérard Denis (un spartalhon breton), 245 km en 42 heures.
On verra bien si ça passe!

Bonnes vacances

chapeau l'amis j ereste admiratif pour ces distance

Et en plus il y a La Transgaulle non?

Oui y a la Transe Gaule + Horb Berlin (du jamais fait, enfin si j'y arrive!!)

Au fait j'ai raté l'intégrale, il vaut mieux que je me cantonne dans la course à étape. Course type Spartathlon ce n'est pas fait pour moi!

Etoile savoyarde
Du 04 juillet au 09 juillet 2011
(350 km – 6200 m D+)



Etape 1 : Barraux  Saint Baldoph (54,1 km – 672 D+)

Autre course, autre région, Myans, en Savoie, près de Chambéry.
Hier nous avons emmené Olivier, c’est sa première course par étape.
Nous avons été accueilli chaleureusement, c’est toujours avec beaucoup de plaisir que nous revoyons les copains coureurs et bénévoles.
Après avoir pris un bon petit déjeuner à 6 heures avec des confitures maison et du pain frais, le départ est donné à 7 heures. J’ai l’impression de faire la grâce matinée, sur l’ultra trace nous partions à 6 heures et la Transe Gaule à 6h30.
Il faut faire quelques kilomètres pour sortir de la vallée de Chambery et retrouver le calme. Une succession de petits villages, très fleuris. En fond je vois le Mont Blanc, des souvenirs me reviennent du temps ou je faisais de l’alpinisme. Nous fermons la course avec Gégé, puis je fais quelques kilomètres avec Christophe qui s’est perdu.
Sur la seconde partie beaucoup de coteaux plantés de vignes et quelques belles descentes.
Je vois la vierge de Myans de très loin et la fin de l’étape est un peu longue.

Etape 2 : « Les Bauges » (68 km – 1467m D+)

Au programme pour cette belle journée, deux cols, le col des Près et le col de Plaimpalais.
J’alterne marche et course pour monter au premier col. Je remarque un vieux four à pain dans un village, il n’y a pas un nuage, mais je profite encore de la fraîcheur de la nuit. Pendant la descente quelques courbatures se réveillent, cela me rappelle la descente hier au milieu des vignes. J’ai eu droit à une trentaine de jeunes supporters en V.T.T, sur quelques kilomètres. La montée du deuxième col je l’ai faite essentiellement en marchant de bonne allure. La descente est très longue, il y a beaucoup de véhicules et les bas côtés à certains endroits sont inexistants. J’ai « sprinter » pour passer un tunnel sans trottoir et avec de la circulation, plutôt angoissant . La chaleur rajoute de la difficulté et je trouve, comme à la première étape, la fin un peu longue.

Etape 3 : Lac saint Hélène  Cochette (58 km – 653m D+)

Etape plus roulante, mes cuisses sont raides. Les premiers kilomètres se passent dans la circulation, c’est bruyant, puis plus les kilomètres avancent, plus nous retrouvons le calme et les petites routes, Nous montons vers le col de « Cochette », là se trouve le deuxième ravitaillement. Nos ravitailleurs sont là, Dédé, Serge, Martine, Nicole, Flo,…. toujours avec le sourire. Les ravitaillements sur l’étoile sont assez rapprochés, tous les 10 kilomètres, puis 8, …
Dans la descente il y a beaucoup de petits villages de montagne. Puis le paysage change et laisse place à des champs de maïs, de tabac, de vignes, de blé. Au loin à la fin du parcours je vois Hans et décide de le rattraper. Il y a de la côte et Hans ne court plus en côte, nous passons la ligne d’arrivée main dans la main.



Etape 4 : Pas de la FosseMarocaz (58 km -1327 m D+)

La montée au tunnel de la fosse est assez raide, mais je me sens bien, il fait frais, comme depuis le départ de la course à chaque endroit stratégique, cols, pas, …, un ravitaillement nous attend, je mange beaucoup de fruits et mon petit sandwich à la « vache qui rit » m’attend. Belle descente, longue et en fond le lac du Bourget.
La montée au col du Marocaz est plus longue, mais moins raide, je cours les trois quarts de la montée. La descente est cassante, et puis il faut dire que j’aime moins. Quand je pense qu’il y en a qui font du quatorze kilomètres heure dans la descente, j’hallucine.
La fin se termine parmi les coteaux de vignes.
A chaque arrivée nous avons droit à un repas fait de salades ou de plats chauds. Et le soir un repas copieux nous ait préparé par Michel et Jean-Louis.


Etape 5 : « Petite Chartreuse (62 km- 1397 m D+)

Treize kilomètres pour monter au col du Granier, la véritable difficulté est sur les sept derniers kilomètres. Aujourd’hui trois cols et un ravitaillement à chaque col. Chaque ravitaillement à sa touche personnelle, chez Nicole et Flo on sent le professionnalisme. Avant d’arrivée il y a un petit dessin, un verre avec une paille dedans, « buvette à 100 m avec Pizzas ». Il faut dire que Nicole a de l’expérience des ravitaillements, plusieurs Transe-Gaule, Transe Europe, et là l’Etoile.. Les deux autres cols, ne furent qu’une formalité, c’est mon truc. Les descentes sont moins évidentes, mais je prends le partie d’y aller calmement et avec souplesse. Toutefois la descente sur Chambery est dure. J’ai passé rapidement la ville avec tout de même un doute, à l’entrée de la ville il y avait au sol marqué étape 6 « es 6 ». A priori il n’y a que Jean-Jacques et moi qui avons remarqué l’erreur. Le retour est sur la piste cyclable, je me suis demandé si j’étais dans le bon sens, je ne voyais pas la vierge de Myans. Elle m’est apparue qu’à la dernière minute.

Etape 6 : Pontcharra La chapelle blanche( 53 km – 650m D+)

Dès le départ l’écart se creuse, bon nombre de coureurs sont partis très vite, apparemment décidés à en découdre pour la dernière…. La première montée est à 17 km, c’est assez pentue . Il fait chaud et depuis le début de cette course je suis à l’arrière, mais j’ai le moral. Je remarque un village qui s’appelle Saint Maximin, comme celui du Var ou j’y ai passé un bon nombre d’années. Je cherche de l’ombre en changeant de côté de la route. Je trottine jusqu’à la fin et double deux blessés. L’arrivée se fait sous les ovations de la foule en délire (humour). J’aurai bien envie que cette course dure encore
Quelques jours, car je commence à me sentir vraiment bien.
Après la remise des récompenses, un barbecue géant nous attend.

Tout paraît si simple avec toi

Chapeau bas encore une fois pour cet incroyable course réussie une fois de plus