Marathon de Montpellier : 17 Octobre 2010

Titre : Le rose est de nouveau à la mode

Une 1ère édition çà ne se manque pas, surtout si elle est à 80kms de la maison et qu’elle donne l’occasion de revoir à nouveau mes potes CLM.
J’aurai même la possibilité d’en ajouter de nouveaux puisque V13 et Madame, la Bomberito Family ainsi que Pelot viendront remplir ma collection déjà bien garnie.
Une nouvelle inauguration de Marathon, comme avec Nice-Cannes en 2008, La Creuse (qui sera sans doute la seule édition !) en 2009, une occasion aussi de me faire mieux connaître cette ville que je n’ai fréquentée que par mes déplacements professionnels (formations ou accompagnements de clients VIP à l’arrivée des étapes du Tour de France)
Je voulais aussi et surtout, tenter d’oublier ma déception BERLINOISE qui m’avait laissé dubitatif quant à mes capacités de réussir quelque chose de bien en 2010 après toutes ces contrariétés (annulation du voyage à BOSTON à cause d’un volcan Islandais inconnu, ainsi que celle du Marathon de La Creuse si cher à mon cœur !)
Le post CLM dédié à l’épreuve m’avait déjà permis d’échafauder une stratégie de course avec V13 qui avait gentiment accepté de partir sur les mêmes bases que moi (3h10’ environ) quitte à accélérer ensuite, ce qu’il fera après coup.
Samedi, jour de retrait des dossards, sera l’occasion de revoir TONY pour notre 3éme Marathon commun de l’année (dorénavant, je n’en fais plus sans lui et çà va même continuer en 2011 avant MALTE et BOSTON en attendant d’en mettre d’autres et de partager le 40éme Anniversaire de MILLAU en septembre), puis de connaître la si sympathique Bomberito Family.
Dimanche, le temps est superbe, idéal pour courir la distance mythique, mais aussi pour partager un café à l’aube avec mon caméraman et accompagnateur vélo : ZAK !
Bien entendu, nous en profiterons pour immortaliser l’instant dans le roc avec une nouvelle photo historique (PARTNER, PELOT, PALMERA et PALMERO, BOMBERITO, V13…)
Plus de 2500 coureurs au départ entre les relais (850) et les solos (1700), et je ne dois d’être bien placé devant qu’à la gentillesse et la compréhension des bénévoles plutôt qu’à un organisateur ultra stressé qui voulait que j’aille me faire voir en queue de peloton à cause du dossard élevé qu’on m’avait donné, malgré ma demande initiale !
V13 est avec moi, et il est déjà bien affûté et pressé d’en découdre.
Fanny de CAF, que je ne connaissais pas, viendra même me faire la bise et la photo du départ avec un magnifique sourire et un enthousiasme qui m’ont donné un sacré boost d’enfer avant de partir !
J’ai encore revêtu ma tenue rose qui devient célèbre peu à peu après Le Col de La Bonette et BERLIN, et je serai suivi, encouragé et filmé par mon ami ZAK jusqu’au bout de l’épreuve.
9h30 : Top départ Place de La Comédie, face à l’Opéra puis grande descente entre les voies du tram, allure rapide avec V13, enfin surtout pour moi qui me laisse enflammer par mes bonnes jambes du jour contrairement à ce que j’avais connu 3 semaines auparavant en Allemagne.
Entre temps il faut dire que j’avais testé la CCE (Cryothérapie Corps Entier jusqu’à – 160°) qui explique peut-être le pourquoi du comment à ce moment-là !
Les premiers kms sont relativement rapides avec un passage devant la gare TGV ainsi que le Stade de Rugby avant de prendre la voie express avec une légère montée avant le ravito du 5éme.
Nous restons sur cette route jusqu’au 7éme km avant de remonter à côté d’un pont pour revenir en ville. Nous enchaînons dès lors des montées descentes sans intérêt particulier, cette partie en périphérie de Montpellier avec des paysages vraiment pas terribles à cause des nombreux travaux inachevés qui en plus exaspèrent déjà les automobilistes du dimanches bloquées dans les embouteillages pour aller chercher leur pain.
Plus tard même, l’un d’entre eux doublera la file à l’arrêt pour traverser sur les chapeaux de roues le carrefour au risque de tuer un ou plusieurs coureurs !
Nous voilà déjà au 10éme km, dans une portion rendue plus intéressante par la participation d’un public beaucoup plus nombreux et festif avec un point d’orgue d’ambiance au 15éme km sous les arceaux.
Le Marathon est enfin lancé, je suis toujours avec V13 et même s’il est légèrement devant moi, je garde mon rythme de 4’22 au km d’autant plus que je suis largement en avance sur mon objectif.
Cette partie qui nous mène jusqu’au Semi, est plutôt résidentielle, sans difficulté apparente, avec un joli passage dans un parc rempli de spectateurs bruyants qui nous soutiennent toujours.
Des allées bordées d’arbres, un joli soleil, me font encore oublier les futures difficultés à venir !
A nouveau Fanny est venue m’encourager (merci encore !), on ne se croirait pas à Montpellier mais plutôt dans de petits villages animés de campagne.
Je passe au Semi en 1h31’ et des poussières toujours largement dans les temps visés !
Pas de grosses difficultés jusqu’au 25éme km avec de nouveau un parcours plus excentré mais aussi plus exposé au vent.
Nous sommes maintenant dans une zone industrielle en plein chantier mais heureusement il reste de magnifiques petites routes de campagne bien sympas qui nous permettent de s’aérer un peu et de se faire plaisir avant de revenir à la triste réalité du monde moderne.
Nous atteignons maintenant le Zénith, haut lieu des manifestations culturelles Héraultaises, pour franchir le mur des 30 kms en plein milieu du quartier de l’ODYSSEUM.
C’est le dernier endroit où mon avance aura continué de croître avant que les secondes puis les minutes ne défilent dans le mauvais sens !
La dernière partie à compter du 35éme km est incontestablement la plus dure. Dès Le Corum, la route s’allonge pour moi. Malgré les encouragements de mon caméraman, la fin est pénible avec pour point d’orgue la terrible montée du 41éme km, située juste avant l’Arc de Triomphe qui va finir de m’achever je croyais !
Et bien non pas tout à fait, car l’arrivée sera épique !
Voulant faire le joli cœur (ou le malin c’est au choix !), j’ai motivé la 3éme féminine qui était avec moi à ce moment-là en reprenant une allure soutenue.
Nous avons accéléré progressivement, bien aidés et trompés par la descente finale, jusqu’à ce que nous pensions être l’arrivée avec une belle arche, mais une fois notre sprint fini, nous nous sommes aperçus qu’il restait encore 500m à faire !!!
Je vous laisse imaginer dans quel état j’ai terminé mon Marathon !


Malgré tout l’objectif de départ est atteint avec un chrono de 3h10’41 (en perdant 6’ en 9kms !), trsè content de moi pour une fois !
V13 a fini loin devant, Tony a bouclé son énième Marathon (malgré ses douleurs tendineuses) avec El Bomberito et son fils, Partner a fêté ses adieux au Sud avec de rejoindre les Gones.
L’aventure s’est terminée comme à chaque fois, à la manière des albums d’Astérix, devant le festin qui réunit les irréductibles CLM de toutes générations, jeunes et moins jeunes.
Merci à toi ZAK de m’avoir accompagné dans cette grande première !
Merci à tous les autres pour toutes ces belles histoires que vous me faite vivre à chaque fois !

Bravo Cali, fallait en vouloir pour remettre le couvert 3 semaines après Berlin. Ton avance t'a permis de rester dans ton objectif et sur un marathon aussi vallonné c'est un super temps.
Bonne récup !